Ce concept est étonnant mais pourtant il surfe sur un insight puissant qui a vu le jour en Suède, plus précisément à Helsingborg. Le thème mis en avant par ce musée est révélateur d’un fait souvent incontournable dans un processus de création, à savoir qu’il est nécessaire de tomber pour apprendre à se relever. Autrement dit, c’est dans l’échec que l’on apprend le plus, si l’on prend la mesure de ses insuccès.

La collection de ce musée, qui met en lumière l’échec, est constituée d’une soixantaine de produits et/ou de services qui ont lamentablement échoué sur le marché de l’innovation. Le tout est de savoir où placer le curseur de l’innovation. Snapchat aurait-il fonctionné s’il était sorti 5 ans auparavant ? Le sans gluten aurait-il rencontré le même succès sans toute cette nouvelle vague d’influenceurs sur Instagram ? Il en va de même pour les objets. À mon sens, tout n’est que question de timing.

Cette exposition est ouverte au public à partir du 7 Juin 2017, disponible en deux langues pour ravir les ressortissants anglophones. Plus aller plus loin encore, le musée proposera également des activités reliées au concept de l’échec. Déjà largement démocratisées outre-manche, on pourra assister aux conférences « Fuck-up nights » où chaque intervenant raconte pourquoi il a raté son business. Il y a beaucoup à apprendre dans l’échec, le plus dur est d’outrepasser le sentiment négatif et de tirer rapidement les leçons de cette infortune.

Comme le disait Mandela, « dans la vie, soit on apprend, soit on réussit »

Découvrez ici un florilège des inventions ratées

Des stylos Bic ‘ For Her ‘

Du Coca-Cola au café

La N-Gage de Nokia, à la fois une console portable et une téléphone

Les Google Glass

L’Apple Newton, l’ancêtre de l’iPad

Le Crystal Pepsi, le même goût sans la couleur brune

Le parfum Harley Davidson

Le jeu de société Trump

Les lasagnes Colgate (toute une gamme de surgelés)