Sujet redouté par la majorité des candidats, la rémunération est une question qui doit être bien préparée avant l’entretien d’embauche. Faut-il aborder le sujet ou laisser le recruteur être à initiative de la question ? Quelles sont les prétentions salariales raisonnables ? Comment négocier sa rémunération ? Quelques points clés pour vous éclairez avant l’entretien.

La clé pour parler de la rémunération sereinement : estimer son salaire avant l’entretien !

Rien de tel pour être déstabilisé pendant l’entretien que de n’avoir pas préparé la question de la rémunération. Assurez vous d’être capable de définir le salaire que vous souhaitez, avant l’entretien. L’important est de ne pas être trop gourmand, tout en ne sous-estimant pas son salaire. Pour ce faire, renseignez-vous sur les salaires pratiqués dans votre secteur d’activité. L’offre d’emploi peut être un premier indicateur lorsqu’une fourchette de rémunération est indiquée. Vous pouvez également vous appuyer sur les grilles de salaires fournies par les fédérations ou publiées régulièrement dans les magazines économiques. Il est important de raisonner en terme de salaire annuel brut, pour vous adapter au langage habituel du recruteur.

Aborder le sujet de la rémunération : un rôle traditionnellement dévolu au recruteur

En général, c’est le recruteur qui aborde la question de la rémunération, pas le candidat. Il ne faut jamais commencer l’entretien en abordant ce sujet. L’intérêt du premier entretien est de prendre connaissance du poste et démontrer l’adéquation de votre profil avec la mission. De plus, la description du poste, vous permettra d’adapter vos prétentions à la mission proposée. Si à la fin de l’entretien, le recruteur n’a pas abordé la question, vous pouvez éventuellement prendre l’initiative en lui demandant s’il souhaite connaître vos prétentions salariales.

L’art subtil de négocier sa rémunération

Lorsqu’il aborde la question, le recruteur demande généralement le niveau de rémunération de votre précédent poste. Inutile de mentir pour gonfler vos prétentions ! L’entretien n’est pas un jeu de poker, mieux vaux être transparent. Il est également préférable de donner une fourchette de rémunération afin de rester ouvert à la négociation. Cependant, cette fourchette ne doit pas être trop large pour rester crédible. Au cours de la discussion, vous pouvez avancer un niveau de salaire minimum en dessous duquel vous ne voulez pas descendre. Attention, à ce qu’il soit en adéquation avec le niveau de responsabilité du poste. Si le salaire proposé par le recruteur ne correspond pas à vos attentes, vous pouvez négocier des avantages en nature ou une perspective d’évolution de la rémunération 6 mois après la prise de poste.
Alors promis, vous ne sécherez plus sur la question de la rémunération ?