Cet artiste américain qui a fait ses études d’art à l’Alfred University a appris la sculpture auprès de deux mentors : Glenn Zweygardt et William Parry. Après ses études, c’est au coeur du Hudson Studio qu’il fait ses armes. Quelques années plus tard, il occupe le poste de directeur de la création en agence de publicité. Mais aujourd’hui, après 20 années de travail dans cette industrie, il est retourné à ses anciennes amours, la sculpture, mais pas de n’importe quelle façon.

Son concept : concevoir des sculptures grandioses, gigantesques, colorées et abstraites. Mais tout cela sous une forme nouvelle car Ken Kelleher réalise ses sculptures à partir d’un processus de conception numérique.

Son passé de publicitaire et son réseau ont permis à Ken Kelleher de pratiquer son art dans des endroits atypiques. Galeries, musées, espaces publics, privés ou professionnels, Ken Kelleher prend plaisir à concevoir pour tous types de lieux, tant que l’expérience sculpturale est à grande échelle.

Et c’est avec une large variété de couleurs, formes, matériaux que l’artiste conçoit ces pièces gigantesques utilisant de l’acier, de l’aluminium, du bronze, du béton, des structures gonflables… Ses oeuvres numériques s’inscrivent dans des paysages réels, des rues, des galeries, des petits espaces, des musées et le résultat est bluffant tant le rendu est réaliste.

 

La sculpture selon Ken Kelleher, c’est avant tout un dialogue entre les matières, les formes, les couleurs, la lumière, la notion de l’espace, le temps, le contenu… À travers ses créations, il interroge les visiteurs sur le sens de ce qu’ils regardent. La sculpture est une curiosité rendue visible en trois dimensions mais avec des dimensions supplémentaires, celle de l’imagination et celle du temps.

« Que ce soit un lieu personnel, corporatif, collectif, institutionnel, je considère l’art comme un moyen de susciter la réflexion, le dialogue, l’introspection et la conversation. Cela fait partie du tissu de notre vie. »

La sculpture est pour Ken Kelleher un questionnement sur la nature mystérieuse et profonde des choses. Lorsque la fonctionnalité et l’utilisation première d’un objet est retirée, que reste-t-il ?